De l’art de tâter le terrain
Pour isoler les éléments radioactifs de l’environnement,
le stockage profond est une solution utilisant la géologie comme barrière naturelle sur de très longues échelles de temps.
Protéger la surface
La France a concentré ses recherches sur le milieu argileux et retenu une couche argileuse profonde du Bassin Parisien, pour accueillir ses déchets à 500 mètres de profondeur.
Question de potentiel
Ce site a aussi été choisi pour
sa faible densité de population
et d’activités.
Un forage effectué à 2000 mètres
de profondeur n’a trouvé aucune ressource naturelle remarquable.
Une multi-barrière
Avec le temps, les colis de déchets se dégraderont au contact de l’eau contenue dans la roche. Ce sont ses propriétés qui permettront
de limiter le déplacement des éléments radioactifs.
Une couche stable
La couche argileuse étudiée
par l’ANDRA s’est déposée il y a environ 160 millions d’années,
pendant le Jurassique. Rien n’a bougé depuis.
Loin des séismes
La partie Est du Bassin parisien est une zone géologique caractérisée par une très faible sismicité. Pas de risque que des fractures aient lieu dans la couche argileuse !
Roche de qualité
Après plusieurs centaines de milliers d’années, certains radionucléides contenus dans les déchets peuvent se dissoudre dans l’eau.
Or, l’argile, roche sédimentaire
à grains fins, est quasiment imperméable : elle ne laisse pas circuler de fluides, donc retiendra très longtemps les éléments radioactifs.