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Quel pourrait être l’impact de Cigéo sur la qualité et l’image des productions agro-alimentaires régionales ?

Cigéo n’aura aucune conséquence sur la qualité des productions agricoles : une surveillance réglementaire, effectuée sous le contrôle de l’Autorité de sûreté nucléaire, permettra de détecter des niveaux extrêmement faibles de radioactivité et de vérifier ainsi que l’impact radiologique de Cigéo reste largement inférieur à la radioactivité naturelle. Cette surveillance sera renforcée par les analyses de l’Observatoire pérenne de l’environnement mis en place par l’Andra : cet outil scientifique, qui est rattaché aux réseaux scientifiques d’observation nationaux et internationaux, assurera un suivi détaillé de la qualité des milieux naturels. Toutes ces données seront mises à disposition du public et, le cas échéant, des mesures indépendantes pourront être diligentées. Enfin, les installations exploitées depuis 20 ans par l’Andra ont montré qu’elles étaient compatibles, même en termes d’image, avec des activités agricoles (lait, viande, légumes, viticulture...). On note que l’industrie et l’agriculture coexistent en France dans de nombreuses régions, y compris dans des zones bénéficiant d’appellations d’origine contrôlée (AOC) et d’indications :géographiques protégées (IGP).

Comment être certain que la sécurité et la surveillance du stockage Cigéo seront toujours assurées par les générations futures ?

Les déchets destinés à Cigéo resteront dangereux durant des dizaines de milliers d’années. Or personne ne peut garantir que les générations futures surveilleront et entretiendront des bâtiments d’entreposage en surface, donc facilement accessibles, pendant de telles durées. C’est pourquoi le Parlement français a fait le choix du stockage géologique profond comme solution de référence afin de mettre définitivement en sécurité les déchets les plus radioactifs. En effet, la sûreté à long terme d’un tel stockage reposera sur les qualités du milieu géologique et ne nécessitera aucune action humaine. Cette solution reste sûre, même en cas d’oubli du site, contrairement à l’entreposage en surface ou en subsurface. Néanmoins, des actions seront menées pour conserver la mémoire du stockage et celui-ci pourra être surveillé aussi longtemps que les générations futures le souhaiteront.

Pourquoi ne stocke-t-on pas tous les déchets en profondeur puisque cela semble être le plus sûr ?

La loi prévoit que le stockage en profondeur soit réservé aux déchets qui, pour des raisons de sûreté ou de radioprotection, ne peuvent être stockés en surface ou en subsurface. En effet, le stockage géologique profond garantit la sûreté à très long terme, même en cas d’oubli du stockage. L’activité et la durée de vie des déchets de très faible activité (TFA), de faible et moyenne activité à vie courte (FMA-VC) et de faible activité à vie longue (FA-VL) ne nécessitent pas qu’ils soient stockés en couche géologique profonde (500 m). La solution du stockage profond ne concerne que les déchets qui présentent des durées de vie et un niveau de radioactivité élevés comme les déchets de haute activité et de moyenne activité à vie longue (HA et MA-VL).

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