Le CMHM accueille une délégation slovaque
Mercredi 10 mai, le Centre de Meuse/Haute-Marne a accueilli une délégation slovaque composée de Peter Gerhart, secrétaire d'État au ministère de l'Économie, Igor Slobodník, Ambassadeur de la République slovaque en France et de plusieurs acteurs de la filière nucléaire. Retour sur cette visite.
Au programme de cette journée : accueil ; présentation de l’Andra et du projet Cigéo ; visite du Labo, avant un déjeuner et une session d’échanges complémentaires qui nous ont permis d’en savoir plus sur la filière nucléaire de ce pays.
La Slovaquie dispose de cinq réacteurs nucléaires produisant la moitié de son électricité et d’un sixième en construction (Mochovce 4).
En Slovaquie, les déchets radioactifs et le combustible usé sont gérés par JAVYS, le Directeur Général de cette entité, Pavol Štuller, faisait d‘ailleurs partie de la délégation.
Le combustible usé est entreposé pendant quelques années dans les piscines des réacteurs sur les sites des centrales, avant d’être transporté vers un entreposage centralisé du combustible usé à Bohunice.
Stockage des déchets radioactifs : où en est la Slovaquie ?
Les déchets radioactifs de très faible activité et les déchets radioactifs de faible activité sont stockés à Mochovce (dépôt national de déchets radioactifs).
La Slovaquie prévoit de mettre en place une installation de stockage géologique du combustible usé et des déchets radioactifs qui ne se prêtent pas à l’évacuation dans l’installation de stockage près de la surface. Le programme national de 2015 a également identifié les principales étapes pour le développement ultérieur du stockage géologique profond avec la sélection du site en 2030 et sa mise en service en 2065.
Aujourd’hui les études de recherche de site se concentrent sur 5 sites (3 « granites » et 2 « argiles ») au sud du pays. « Nous ne sommes qu’au début d’un long processus » a indiqué un membre de la délégation.
En parallèle, la Slovaquie est engagée dans la réflexion autour de la création d’un stockage géologique profond communautaire (multinational), avec d’autres pays européens, qui auront à gérer un inventaire de combustible usé faible à modeste