Les visiteurs de retour sur les centres de l'Aube
Depuis le début du mois de février, les visiteurs reviennent petit à petit découvrir les installations industrielles des centres de l'Aube. Après des étudiants de l'université Paris-Saclay, ce sont des étudiants de l'Institut de formation de manipulateurs d'électroradiologie médicale qui ont visité les sites.
En respectant les gestes barrières et en limitant la taille des groupes, les visites des centres de l'Aube restent possibles. C'est donc masqués que Léa et Robin, deux étudiants en 3e année d'imagerie médicale du centre hospitalier régional et universitaire de Nancy sont venus découvrir comment sont gérés les déchets radioactifs et particulièrement ceux provenant du milieu médical. Ils étaient accompagnés de leurs formateurs (cadres de santé et spécialistes en radioprotection). "Nous avions une faible connaissance de la gestion des déchets radioactifs. Cette visite était l'occasion pour nous de découvrir où sont acheminés les déchets radioactifs produits à l'hôpital et comment ils sont ensuite gérés ou stockés", raconte Léa après avoir passé la journée sur les centres de l'Aube.
Dans le cadre de leur cursus universitaire, ces étudiants en médecine nucléaire et futurs manipulateurs en radiologie ont des cours sur la gestion des déchets à vie très courte, c'est-à-dire ceux qu'ils seront amenés à produire et à gérer par décroissance radioactive, mais rien sur les autres déchets radioactifs. "Pour notre mémoire, nous avons choisi d'aborder la gestion des déchets radioactifs médicaux de longue période qui ne peuvent être gérés en décroissance intra-hospitalière. Les manipulateurs radio produisent des déchets radioactifs de faible période mais nous avons souhaité en savoir plus sur les autres déchets radioactifs produits dans le secteur médical", explique Robin.
Autant dire que ces étudiants ont été très intéressés par la visite des installations des deux centres de l'Aube, et particulièrement par les activités du bâtiment de regroupement, tri-traitement du Cires dédié aux déchets issus d'activités non électronucléaires, notamment ceux du secteur médical.
"Si nous avions un message à faire passer à nos camarades ce serait de venir visiter les centres de l'Andra pour s'informer sur la gestion de tous les déchets radioactifs et pas seulement ceux qu'on devra gérer", ont conclu les deux étudiants.