Cigéo : Démarrage des reconnaissances archéologique et géotechnique
Depuis le 21 septembre, pelleteuses et foreuses sondent les zones étudiées pour implanter la descenderie et le terminal ferroviaire de Cigéo : pour préparer la demande d'autorisation de création du projet de stockage souterrain, 320 hectares vont être passés au peigne fin pendant plus de six mois.
Jusqu'au printemps 2016, l'Institut national de recherches archéologiques préventives(INRAP) mobilise quatre équipes autour de l'Espace technologique du Centre de Meuse/Haute-Marne : « Des fosses d'un mètre de profondeur vont être creusées par les pelles mécaniques sur environ 7 à 10 % de la surface étudiée pour y construire les installations de Cigéo destinées au transfert des déchets », explique François Gérardin, ingénieur à l'Andra en charge de cette nouvelle campagne de reconnaissance. " Quand les archéologues auront terminé leurs études, ils reboucheront les fosses et remettront leurs conclusions au Service des rapports archéologiques (SRA) qui, selon l'intérêt des vestiges éventuellement découverts, accordera l'autorisation de travaux ou demandera des fouilles complémentaires."
En parallèle, des reconnaissances géotechniques sont également réalisées. « Cette campagne comprend près de 40 forages, principalement des carottages, essais pressiométriques et hydrogéologiques, et 44 fosses à la pelle mécanique », détaille Pierre Robin, expert forage à l'Andra. " L'objectif est d'acquérir des données pour calculer les fondations des bâtiments et des entrées des descenderies. Il nous faut donc connaître les caractéristiques du sol et des eaux souterraines."
Enfin, des relevés topographiques sont prévus afin de cartographier précisément la zone des descenderies et des pilliers de référence vont être implantés : ces points parfaitement référencés en latitude, longitude et altitude serviront de repères lors de la construction de Cigéo.