Concours "Art et mémoire" : des marqueurs de surface pour ne pas oublier les centres de stockage
Mercredi 6 février au CSA, l’Andra a organisé la remise des prix de la 3e édition de son concours « Art et mémoire », en présence de Jean-Noël Dumont, coordinateur du programme mémoire à l’Andra, et de membres des groupes « mémoire » des Centres de l’Aube et de Meuse/Haute-Marne.
Ouvert à toutes les disciplines, ce concours, qui s'inscrit dans le cadre des travaux de recherche de l'Andra sur la transmission de la mémoire de ses centres de stockage de déchets radioactifs, invite les artistes à imaginer des solutions pour conserver cette mémoire à très long terme.
Parmi les vingt projets reçus pour cette 3e édition, deux ont été récompensés par l'Andra et un troisième a été primé par les groupes "mémoire" des centres de l'Aube, de la Manche et de Meuse/Haute-Marne. Si les trois projets retenus sont très différents les uns des autres, il est cependant intéressant de constater qu'ils découlent tous d'une réflexion commune : pour ne pas oublier un lieu, il faut laisser sur place et en surface une trace monumentale qui interpelle les passants.
Les projets des lauréats du 3e concours "Art et mémoire"
- 1er prix Andra pour « Termen » de Laure Boby qui a travaillé sur la notion de marqueur de surface en proposant la formation de strates géologiques contemporaines.
- 2e prix Andra pour « Implore / Explore » d’Adrien Chevrier et de Tugba Varol qui ont eux aussi développé l’idée d’un marqueur de surface à l’image d’un monument archéologique gigantesque qui serait par la suite entretenu par les générations suivantes.
- Prix du public décerné par les groupes « mémoire » pour « Lithonance » de Florian Behejohn qui a imaginé un dispositif d’alerte et d’information pérenne comme un système acoustique monumental en pierre taillée, polie et gravée jouant de l’eau et du vent pour renseigner sur la position d’un site de stockage de déchets radioactifs.
