Lettre d'information technique n°9
Mars 2003 - Lettre d'information technique n°9
Travaux sur la rampe d'accès à la route sommitale
Depuis 1995, des fissures apparaissent régulièrement dans la terre végétale, à la jonction entre le toit de la couverture et les talus. Elles sont liées au phénomène de consolidation des talus. L'une d'entre elles a été repérée sous la rampe d'accès à la route sommitale, formant un tassement gênant pour la circulation automobile. Le 6 février dernier, une entreprise extérieure a entrepris les réparations : enlever le bitume, dégager la base de la fissure, la reboucher avec du schiste compacté et faire les raccords de bitume. La rampe d'accès à la route sommitale est à nouveau opérationnelle.
Réparation d'une cavité en bordure de la couverture
En janvier dernier, au cours d'une inspection visuelle réglementaire de la couverture, une cavité de quelques dizaines de centimètres de profondeur a été repérée à l'ouest de la couverture, à l'extérieur de l'emprise des colis de déchets et de la membrane bitumineuse, près d'un caniveau pluvial. Une observation plus précise a mis en évidence un filet d'eau s'écoulant du caniveau vers les profondeurs du talus. Après démontage du caniveau, une ancienne buse verticale remplie de sable est apparue. Il s'agit d'un ancien réseau pluvial aujourd'hui désaffecté et comblé. L'ensemble a été rebouché et bétonné, et les joints du caniveau munis de bandes étanches. Ces travaux d'entretien classique ce sont déroulés du 3 au 7 février derniers.
Expertise des "écoulements parasites"
Depuis 2001, des écoulements parasites ont semblé apparaître au niveau de deux chambres de drainage de la couverture, ainsi que de deux bacs du réseau séparatif situés dans la galerie souterraine. Il s'agirait d'eau de pluie empruntant un chemin préférentiel, et qui ne serait pas recueillie par les caniveaux destinés à leur collecte. À l'époque, un premier traçage à l'eau salée n'a pas fourni les résultats escomptés. Depuis le 18 mars et pendant un mois, un nouveau traçage est en cours. Trois traceurs plus sophistiqués ont été injectés dans la couverture en des points différents. Des capteurs ont au préalable été placés dans les deux chambres de drainage et dans la galerie souterraine. Des prélèvements sont effectués quotidiennement et ensuite analysés en laboratoire.