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Qu’y a-t-il dans les déchets radioactifs de haute activité ?

Les déchets radioactifs de haute activité, ou déchets HA, ne représentent que 0,2 % du volume total des déchets radioactifs produits par l’industrie nucléaire, mais ils sont très dangereux, car ils concentrent 97,2 % de leur radioactivité.
 

Conteneur de déchets de haute activité
©CRESPEAU/Orano

Ils proviennent du combustible usé, après son utilisation dans le cœur des réacteurs nucléaires. Les déchets HA constituent 4 % de ce dernier, le reste étant des matières valorisables extraites lors des opérations de retraitement.

Ces déchets sont majoritairement composés de produits de fission, c’est-à-dire d’atomes radioactifs résultant de la fission des atomes d’uranium 235. Leur décroissance radioactive varie selon les éléments, d’une seconde à des milliers d’années. Pris dans leur ensemble, ils rejoignent le niveau de radioactivité du minerai d’uranium en quelques centaines d’années.

En plus des produits de fission, on trouve dans les déchets HA des actinides mineurs en quantités très réduites. Ils sont issus des atomes d’uranium qui ont capturé des neutrons. Plus lourds et moins mobiles que les produits de fission, les actinides mineurs sont plus aisés à confiner dans un lieu défini. Mais leur décroissance radioactive est généralement très longue et certains peuvent rester dangereux pendant plusieurs centaines de milliers d’années.

Actuellement, les déchets HA sont piégés dans du verre puis coulés dans des conteneurs en acier inoxydable, avant d’être entreposés provisoirement à l’usine Orano La Hague. Dans le futur, ils rejoindront Cigéo, s’il est autorisé, pour un stockage définitif en grande profondeur. 

En savoir plus sur l'entreposage des déchets les plus radioactifs sur le site d'Orano la Hague