Carole Villeneuve au soutien des équipes de Cigéo
Depuis 2014, Carole Villeneuve est assistante. Son équipe et elle travaillent sur Cigéo, un projet qui la passionne autant que les contacts humains qui l’ont fait choisir ce métier.
Carole Villeneuve est assistante à l’Andra. Son métier, elle l’a choisi petite fille quand l’une de ses tantes, secrétaire, lui offre sa machine mécanique, mise au placard par l’électronique. Le bruit des touches résonnera régulièrement dans la maison familiale de Joinville, en Haute-Marne… La famille revient souvent dans le parcours professionnel de Carole.
En 1990, une autre tante lui trouve un job d’été en région parisienne, à l’Établissement français du sang. À l’époque, elle vient de décrocher son BEP administration et secrétariat et se projette vers un bac pro. Puis le « boulot pour deux mois » se transforme en contrat de deux ans. Sa carrière est lancée…
De l’ordinateur au pont roulant
Carole suivra donc l’école du terrain, à Paris puis à Lyon, souvent dans de grandes entreprises. « En poste ou en intérim, je ne suis jamais restée deux jours sans travailler », se souvient-elle. En 2008, son employeur depuis quatre ans délocalise son service aux Pays-Bas. Elle décide de rentrer à Joinville pour se rapprocher de ses parents.
Rapidement, elle franchit les portes de l’Andra où, pendant cinq ans, elle est opératrice au poste de commande centralisé du laboratoire souterrain. C’est un changement de métier radical, mais comme à son habitude, elle s’y donne à fond, décrochant les certificats d’aptitude à la conduite de
mini-pelles, de chargeurs, de chariots élévateurs et de ponts roulants. « Dans cet univers très masculin, j’ai mis un point d’honneur à faire comme les autres. J’ai régulièrement passé des nuits au fond, en renfort, à évacuer les roches excavées. C’est une belle expérience. »
La richesse des contacts humains
En 2014, elle retrouve son métier de cœur. Elle assiste en permanence une quinzaine de collègues de deux directions et de trois services différents. Parmi ses nombreuses tâches, elle suit la réalisation des études environnementales pour Cigéo, le projet de stockage géologique des déchets radioactifs – de la rédaction des cahiers des charges à l’archivage des résultats – et les appels à projets sur la compensation collective agricole.
« Cigéo, c’est un chantier immense, passionnant, grâce auquel j’apprends tous les jours. Je n’en apprécie pas moins les aspects plus classiques de mon métier, à commencer par la richesse des contacts humains. D’ailleurs, je ne prends quasiment jamais mes jours de télétravail. J’ai besoin de voir les gens en vrai ! » conclut-elle.