Études et simulations : l’avenir de la couverture s’anticipe
L’Andra mène des études de pérennisation pour parer les effets du temps.
« La surveillance de la couverture nous permet d’identifier les actions à anticiper pour l’avenir de la couverture, et lui permettre ainsi de continuer à jouer pleinement son rôle protecteur, rappelle Albert Marchiol, géologue pour les centres de l’Andra. Cette surveillance nous montre notamment qu’une grande partie des eaux collectées dans le réseau souterrain, moins de 500 m3/an, provient d’infiltrations parasites en bordure de la couverture. »
Parmi les options étudiées pour supprimer ces infiltrations figure l’extension des talus de la couverture avec l’ajout de mégatuiles. « Les mégatuiles sont de grandes plaques imperméables à la pluie et très résistantes dans le temps », explique Albert Marchiol. Sur ce sujet, l’Andra travaille notamment avec l’université Gustave Eiffel (située en région parisienne) et le bureau d’études LRING, tous deux experts d’un nouveau béton ultra-performant appelé BFUP. Cette solution permettrait d’empêcher l’eau de s’infiltrer dans ces bordures en augmentant l’effet « parapluie » de la couverture.
Si cette solution est retenue, des mégatuiles pourraient venir recouvrir une partie du CSM, lors de travaux de pérennisation envisagés d’ici une quinzaine d’années.
« La surveillance nous permet d’identifier les actions à anticiper pour l’avenir de la couverture. »