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La sûreté vue par les riverains des sites de l'Andra

 

"Je suis convaincu que le « risque 0 » n’existe pas. Une fuite d’éléments radioactifs dans le sol me semble être la plus plausible. Et on ne peut pas exclure complètement les risques sismique, terroriste, climatique, un conflit ou la chute d’un avion. Globalement, je pense que ces risques sont minimes. Les explications données par l’Andra sont de nature à me rassurer. Je considère que les Centres sont bien gérés et les risques bien pris en compte.”

Joël Audigé, président de l’Association des consommateurs de l’Aube, membre de la Commission locale d’information du Centre de stockage de l’Aube.

 

 

"Les riverains du Centre de stockage de la Manche sont vigilants quant à l’impact environnemental du Centre. La publication des résultats des campagnes de mesures dans la nappe phréatique réalisées par un laboratoire indépendant, le suivi mené et l’information diffusée à la fois par la Cli et l’Andra, sont à disposition des administrés qui le souhaitent. Le plus gros risque : la pollution de la nappe phréatique et des ruisseaux du Grand Bel et de la Sainte- Hélène, qui font l’objet d’un suivi particulier du tritium. Chacun peut obtenir les renseignements auprès de l’exploitant, d’organismes tels que l’Autorité de sûreté nucléaire ou l’Agence Régionale de Santé."

Yveline Gallis, maire d’Omonville-La-Petite.

 

 

"Le projet de stockage Cigéo ne pourra être accepté que si toutes les mesures de sécurité sont prises. Cigéo ne doit pas être fi gé dans sa conception afin qu’il puisse évoluer vers encore plus de sûreté en fonction des avancées de la recherche. Cela signifie que la recherche doit se poursuivre pendant l’exploitation du stockage et ne pas s’arrêter le jour où le stockage serait autorisé. Enfin, concernant les risques liés aux transports de déchets, je préfère le train que la route.”

Henri François, maire de Saudron et membre du bureau du Clis du Laboratoire souterrain.