L’Andra sur le pont pour la 68e Conférence générale de l’AIEA
Du 16 au 20 septembre dernier s’est tenue la 68e Conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), à Vienne, en Autriche. Ce rendez-vous annuel incontournable permet à ses États membres de déterminer les orientations à prendre sur les aspects budgétaires et stratégiques. Comme chaque année, l’Andra était présente. On fait le point.
Durant cinq jours, ce ne sont pas moins de 3 000 personnes qui étaient réunies au Centre international de Vienne. C’est ici que l’AIEA organise tous les ans sa Conférence générale, un évènement qui réunit tous les grands acteurs du secteur du nucléaire à travers le monde.
L’objectif ? Permettre à l’ensemble des pays membres de l’AIEA d’examiner et d’approuver le budget de l’organisation internationale, mais également de statuer sur d’autres questions soulevées par le Conseil des gouverneurs , le Directeur général et les États membres.
En marge des discussions en session plénière, un forum scientifique était consacré à l’utilisation de techniques nucléaires pour soutenir l’agriculture durable et lutter contre la faim dans le monde. Tout au long de la semaine, plus d’une centaine d’évènements parallèles (side-events) ont également été organisés et plusieurs pays, dont la France, disposaient d’un stand pour présenter leurs activités dans le domaine du nucléaire.
L’AIEA c’est quoi ?
Créée en 1957, l’AIEA accompagne 175 États membres dans leur utilisation des technologies et applications nucléaires. Surnommée le « gendarme international » du nucléaire, l’AIEA est, au sein de la famille des Nations unies, une instance intergouvernementale pour la coopération internationale dans le domaine du nucléaire. Elle veille au respect de la sûreté et de la sécurité des utilisations de l’énergie atomique, et s’assure que les usages civils et pacifiques ne soient jamais détournés à des fins militaires.
Contribuer au rayonnement de la France et de l’Andra
La participation de l’Andra à la Conférence générale est un moment important de l’année. En présence d’un large public international de professionnels du nucléaire, c’est l’opportunité de partager les activités et actualités de l’Agence, ainsi que l’approche française en matière de gestion des déchets radioactifs. Des échanges qui permettent aussi de nourrir la réflexion de l’Andra, en particulier sur ses projets.
Les représentants de l’Andra ont ainsi pu échanger avec plusieurs de leurs homologues étrangers, dans le cadre de rencontres bilatérales (Australie, Hongrie, Italie, Pays-Bas, Turquie, Royaume-Uni). Un side-event, sur le cycle du combustible nucléaire français, organisé par Orano, a permis à l’Agence de présenter le projet Cigéo. Plus globalement, le stand France a été l’occasion de nombreuses discussions avec les autres participants français de la filière.
Des interlocuteurs privilégiés avec l’AIEA
Avec la France, les interlocuteurs officiels de l’AIEA sont la Représentation permanente à Vienne (diplomatie française) et le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). Ce dernier assure la coordination avec les acteurs institutionnels français du nucléaire – l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), etc. –, ainsi qu’avec des industriels du secteur nucléaire comme EDF, Orano ou Framatome.