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Avant / après : l’évolution, en images, des centres de ­l’Andra

Centre de stockage de la Manche,  Centre de stockage de l’Aube, Centre industriel de regroupement, d’entreposage et de stockage, et Centre de Meuse/Haute-Marne : les quatre centres de ­l’Andra ont tous bien changé au fil du temps, et la plupart n’existaient pas encore en 1991. Entre photos à leurs débuts et photos plus récentes, voici un « avant / après » où les plus connaisseurs trouveront de quoi repérer bien plus que « 7 différences » !

Centre de stockage de la Manche

1991
Aujourd'hui

En 1991, le Centre de stockage de la Manche était proche d’atteindre sa capacité maximale de stockage autorisé. Les travaux de pose de la couverture de protection en étaient à leurs débuts. Aujourd’hui, la zone de stockage a disparu sous une étendue enherbée (1). Les colis de déchets et les ouvrages de stockage s’y trouvent sous une couverture alternant couches drainantes et imperméables. 

En sous-sol, sous les ouvrages de stockage, un réseau de galeries souterraines abrite le réseau séparatif gravitaire enterré (RSGE) qui permet de surveiller et collecter d’éventuelles eaux d’infiltration susceptibles d’avoir été en contact avec les colis de déchets. On distingue aussi la toiture triangulaire du bâtiment d’accueil du public (2).

 

Centre de stockage de l'Aube

1992
Aujourd'hui

Sur la photo de 1992, année de sa création, le Centre de stockage de l’Aube dispose déjà d’une partie de ses infrastructures de fonctionnement, notamment, au centre de l’image, le bâtiment de transit (1) - qui permet de réguler les flux de colis de déchets et d’entreposer temporairement ceux qui doivent faire l’objet de contrôles complémentaires - et l’atelier de conditionnement (2)

Sur la photo d’aujourd’hui, les ouvrages de ­stockage se sont multipliés sur la zone dédiée de 30 hectares : on distingue parfaitement les lignes d’ouvrages remplis de colis de déchets et fermés par une dalle de béton (3).

 

Centre industriel de regroupement, d’entreposage et de stockage de l’Aube

2006
Aujourd'hui

Seuls points communs entre ces deux photos de 2006 et d'aujourd'hui : le bassin d’orage (1), le bâtiment carré abritant le conditionnement et le contrôle des colis de déchets, et le bâtiment logistique dans son prolongement (2).

En 2006, les deux premières alvéoles de stockage (3) creusées dans l’argile ont été remplies de déchets de très faible activité et ont été recouvertes par une couverture provisoire. Les zones de stockage en exploitation sont protégées des intempéries par un tunnel, qui est déplacé lorsque l’alvéole est pleine (4). Cette opération est facilitée à partir de 2014 par les Premorails, développés par des ingénieurs de ­l’Andra. 

Aujourd’hui, le stockage a bien avancé. Une première zone de 9 hectares a été remplie de déchets. Les rangées d’alvéoles ont disparu sous une couverture définitive composée de plusieurs couches : d’argile, de mélanges de sable et d’argile, de matériaux drainants et de terre végétalisée (5). À gauche perpendiculairement aux deux alvéoles en cours d’exploitation, on en distingue un troisième, plus grand : depuis 2017, il abrite une alvéole de 265 m de long, dédiée au stockage des déchets de grandes dimensions (6), notamment ceux issus du démantèlement des installations nucléaires françaises.

Le bâtiment gris au premier plan, mis en service en 2012, est un bâtiment d’entreposage : on y place temporairement des déchets radioactifs issus d’activités non-électronucléaires ne disposant pas aujourd’hui de solutions de stockage (7) : les déchets de faible ou moyenne activité à vie longue. 

 

Centre de ­l’Andra en Meuse/Haute-Marne

2000
Aujourd'hui

Le Laboratoire souterrain en est au début de sa construction sur cette photo de 2000. En surface on distingue cependant déjà les premiers bâtiments (1).  

Aujourd’hui, en surface, tous les bâtiments sont visibles, y compris l’espace technologique (2), bâti en 2009 pour accueillir du public et qui expose notamment des maquettes, robots et prototypes industriels réalisés pour Cigéo ; ainsi que l’Écothèque (3) qui permet de conserver pendant un siècle les échantillons environnementaux prélevés dans le cadre de l’Observatoire pérenne de l’environnement (OPE).

Dans la partie « Laboratoire souterrain », on distingue deux bâtiments clairs assez hauts (4): ce sont les deux puits qui donnent accès à la couche souterraine d’argile atteinte en 2004, et aux 2 km de galeries expérimentales qui y ont été creusées depuis, à 490 mètres de profondeur. 

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