Infrastructures : la route et le rail
La question de l’accès à Cigéo et de la circulation à ses abords est l’un des principaux sujets de la concertation avec les acteurs du territoire de Meuse/Haute-Marne. Après avoir posé les premiers jalons de la réflexion à la suite du débat public de 2013, une nouvelle phase de concertation a été initiée en avril 2018.
Dans le cadre d’un projet de l’ampleur de Cigéo, des aménagements importants en termes d’infrastructures de transport (routier et ferroviaire) seront nécessaires sur le site et à sa périphérie. En effet, de la construction du Centre à son exploitation, il faudra : acheminer les matériaux de construction, puis les colis de déchets radioactifs, et enfin permettre aux employés de se rendre sur leur lieu de travail et de circuler entre les différentes installations du site.
Route
Lors de la réunion de lancement, Frédéric Marchal, chef du Service insertion territoriale de Cigéo, a rappelé les deux grands projets d’aménagement infra-routier : la déviation de la RD 960/RD 60 et la création d’une liaison privative entre les zones Puits et Descenderie de Cigéo. « Sur le premier sujet, et notamment pour finaliser le tracé retenu, c’est le département de la Haute-Marne qui mènera la concertation, en tant que maître d’ouvrage. En ce qui concerne la liaison inter-sites, une concertation avait permis de statuer sur l’option retenue, à savoir une bande transporteuse semienterrée associée à une piste routière. Nous poursuivons les échanges avec les élus et riverains - et notamment les agriculteurs concernés - pour leur présenter plus en détails la solution envisagée. »
Installation terminale embranchée
Côté rail, deux tronçons sont actuellement à l’étude : tout d’abord 36 kilomètres de voies ferrées existantes à remettre en circulation entre les gares de Nançois –Tronville et Gondrecourt-le-Château, dans la Meuse, puis 14 kilomètres à créer entre Gondrecourt-le-Château et la zone Descenderie de Cigéo. Cette portion de voie est appelée installation terminale embranchée (ITE). « La concertation sur la réhabilitation du premier tronçon sera menée par SNCF Réseau, en tant que maître d’ouvrage. Pour le second, à savoir l’ITE, c’est l’Andra qui a pris en main la concertation », indique Frédéric Marchal.
Le 29 mai, 80 personnes ont participé à un atelier portant sur le projet d’ITE. Agriculteurs, élus, représentants de collectivités ou administrations, riverains ont parcouru le tracé de la voie en autobus pour prendre la mesure des différents aménagements à réaliser. L’atelier s’est poursuivi par une longue séance d’échanges.